Vous avez en fait trois questions essentielles indissociables, qui sont les suivantes :
1. Pourquoi je souhaite créer une entreprise ?
2. Pourquoi cette activité (et pas une autre) ?
3. Pourquoi maintenant (et pas hier ou demain) ?
De nombreux échecs sont imputables à des causes bien identifiées, qui correspondent aux dangers classiques qui guettent les candidats à la création.
L’erreur la plus répandue, consiste à confondre votre niveau de motivation et votre niveau de préparation. En raison d’un manque de préparation des projets (lié à l’insuffisance de l’accompagnement), de nombreuses contraintes attachées aux projets sont découvertes a posteriori et souvent trop tardivement pour y remédier. L’absence de positionnement sur son marché et la sous-évaluation de ses besoins financiers sont les deux principaux écueils dus à une préparation insuffisante.
La principale cause d’échec est une préparation insuffisante, que ce soit en termes d’analyse du marché, de votre propre savoir-faire, des moyens matériels dont vous disposez, des prospects susceptibles d’acheter rapidement, etc. D’où la nécessité de vous faire accompagner par un réseau, alors que c’est la plupart du temps gratuit. Il faut croire que l’offre des réseaux n’est pas suffisamment connue…
La majorité des créateurs ne connaît pas ses coûts de revient mais envisagent de capter leurs clients en promettant d’être « moins cher que leurs concurrents ! ». Vous allez mourir asphyxiés financièrement dans les deux à trois ans car vous ne parvenez pas à couvrir des charges que vous n’avaient d’ailleurs pas anticipées.
Certaines situations fragilisent tant que vous risquez de vous faire rouler par des projets mal ficelés, par exemple certaines pseudo-franchises qui ne tiennent pas la route.
Si votre projet n’est pas mature et que nombre de vos questions restent en suspens, nous vous conseillons de vous faire épauler par un réseau d’accompagnement à la création. Ces structures apportent des méthodes pour une meilleure prise en compte de tous les paramètres et cet appui diminue les risques d’échec.
Beaucoup de chômeurs créent une TPE (très petite entreprise) ou optent pour le statut d’auto-entrepreneur pour offrir une externalisation de services à leur ancien employeur. En cas de problème, ils sont le chainon le plus vulnérable. De façon générale, méfiez-vous des relations pseudo-amicales que vous aurez nouées dans votre vie professionnelle antérieure et sur lesquelles vous comptez comme premiers clients : elles disparaissent souvent dès que vous quittez votre emploi pour créer votre propre entreprise.
La première fausse bonne idée est de croire que c’est l’idée qui fait la réussite d’un projet. Nous voyons chaque jour des idées « géniales » sur des « marchés porteurs » pour lesquelles les créateurs ne réussiront pas à se positionner et, inversement, des idées basiques sur des marchés saturés où les créateurs réussiront à se positionner de façon durable. Ne vous cachez pas derrière votre idée si « bonne » soit-elle : c’est votre capacité à dépasser vos contraintes, à préciser vos opportunités et à transformer votre idée en projet puis en entreprise viable, qui fera la différence…
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